L’UdeM salue les investissements en science contenus dans le budget fédéral de 2024

Le budget fédéral dévoilé le 16 avril contient plusieurs bonnes nouvelles pour la relève en science et les équipes de recherche. Le nombre et la valeur des bourses de maîtrise et de doctorat offertes par les conseils subventionnaires seront augmentés graduellement. Le budget prévoit à cet effet des investissements de 825 M$ sur cinq ans. La valeur des bourses de maîtrise passera à 27 000 $ par année et celles des bourses de doctorat à 40 000 $ par année. Le nombre total de bourses accordées sera également haussé d’environ un tiers.

«Cette mesure me réjouit tout particulièrement, a souligné le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras. Les bourses n’avaient pas été indexées depuis 2003 et il était temps de redresser la barre, ce qui est fait dans ce budget. La relève talentueuse et dynamique qu’on trouve sur nos campus mérite pleinement qu’on l’appuie.»

Le budget de 2024 prévoit aussi un rehaussement de 1,8 G$ des fonds des grands conseils subventionnaires au cours des cinq prochaines années et la création d’un conseil de la science et de l’innovation.

«Nous lèverons la main pour contribuer au succès de ce nouveau conseil. Je profite de l’occasion pour saluer le leadership de notre doyen de la Faculté des arts et des sciences, Frédéric Bouchard, qui a présidé le Comité consultatif sur le système fédéral de soutien à la recherche. Le rapport étoffé et ambitieux qui a été présenté de même que les efforts soutenus de communication auprès des décideurs portent leurs fruits», a poursuivi le recteur.

En plus des investissements dans les grands conseils subventionnaires, le budget de 2024 prévoit des investissements de 2,4 G$ pour soutenir le développement de l’intelligence artificielle (IA). De ce montant, une enveloppe de 2 G$ est prévue en infrastructures pour accroître la capacité de calcul à laquelle les équipes de recherche ont accès et 50 M$ iront à la création d’un nouvel institut canadien de la sécurité de l’intelligence artificielle afin de favoriser un développement et une implantation sécuritaires de l’IA.