L’UdeM offrira une formation en physiothérapie à l’UQTR à compter de 2024

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Grâce à un partenariat avec l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’Université de Montréal offrira une formation en physiothérapie à Trois-Rivières, à compter de l’automne 2024.

De gauche à droite: Pascale Lefrançois, vice-rectrice aux affaires étudiantes et aux études, UdeM, Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur et Christian Blanchette, recteur, UQTR

Dès l’automne 2024, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) augmentera son offre de formation dans le secteur de la santé avec l’ajout des programmes de baccalauréat et de maîtrise en physiothérapie. C’est la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, de passage à l’UQTR pour sa première visite officielle, qui a présenté cette nouvelle formation rendue possible grâce à un partenariat avec l’Université de Montréal.

Ce continuum baccalauréat et maîtrise accueillera des cohortes d’une quarantaine de personnes chaque année sur le campus principal de l’UQTR. Il sera offert par l’Université de Montréal, qui y implantera son programme par extension.

Une formation reconnue et des perspectives d’emploi nombreuses

Le continuum baccalauréat et maîtrise a pour objectif de former des physiothérapeutes généralistes qui répondent aux exigences de l’agrément canadien des programmes de physiothérapie et de qualification de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec. Durant le parcours de trois ans au baccalauréat et d’un an (trois semestres) à la maîtrise, une pédagogie active valorisant le raisonnement clinique sera mise en œuvre afin que les étudiants et étudiantes acquièrent les compétences requises à la pratique de la physiothérapie au Québec ou ailleurs au Canada.

«Ce nouveau partenariat entre l’Université de Montréal et l’UQTR élargit l’accès à une formation menant à une profession en forte demande, a expliqué Pascale Lefrançois, vice-rectrice aux affaires étudiantes et aux études à l’UdeM. Notre établissement contribue depuis plus de 20 ans à l’amélioration des services de soins en Mauricie, notamment par son programme de formation délocalisée en médecine, et nous sommes heureux de poursuivre cette fructueuse collaboration avec l’UQTR.»

Le parcours prévoit une formation clinique de plus de 1000 heures grâce à cinq stages à effectuer auprès de différentes clientèles dans une diversité de milieux valorisant l’équité, la diversité et l’inclusion (centres hospitaliers, centres de réadaptation, centres locaux de services communautaires, centres d’hébergement et de soins de longue durée, cliniques privées, milieux scolaires, etc.). Les étudiants et étudiantes réaliseront leurs stages sous la supervision de physiothérapeutes qualifiés. Des démarches ont déjà été entreprises avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec pour désigner les milieux de stages requis tout au long du continuum. Cette offre de stage pourra être bonifiée par des cliniques privées de physiothérapie.

Les futurs physiothérapeutes pourront prévenir, évaluer, établir un diagnostic en physiothérapie et traiter des affections des systèmes musculosquelettique, neurologique, cardiovasculaire et respiratoire chez des personnes de tout âge.

Retenir et attirer des talents en Mauricie et au Centre-du-Québec

Seulement 15 universités canadiennes contribuent à former les physiothérapeutes. De ce nombre, 5 sont situées au Québec, soit l’Université de Montréal, l’Université McGill, l’Université de Sherbrooke, l’Université Laval et l’Université du Québec à Chicoutimi. D’ailleurs, selon les données recensées par l’Université du Québec sur les admissions, plus de 30 personnes par année nouvellement inscrites au baccalauréat en physiothérapie dans l’un de ces cinq établissements québécois viennent de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

«Je salue et remercie tous les gens de l’Université de Montréal et de l’Université du Québec à Trois-Rivières qui ont travaillé à réaliser ce partenariat. Ce genre de collaboration entre universités est vraiment porteur. En s’unissant ainsi pour des projets particuliers, les universités permettent à plus d’étudiants et d’étudiantes d’obtenir leur diplôme. C’est bon pour l’économie du Québec, mais c’est surtout bon, dans le cas qui nous occupe, pour notre système de santé et pour toute la population, qui pourra profiter des compétences de ces nouveaux diplômés en physiothérapie dans quelques années», a souligné la ministre, qui a également profité de son passage sur le campus trifluvien pour y découvrir les expertises de différents secteurs d’études.

L’offre de ce continuum de programmes s’inscrit dans le plan stratégique 2020-2025 et la planification de la recherche stratégique 2020-2025 de l’UQTR. Cet ajout permettra notamment de consolider la mission de l’UQTR en formation dans le secteur des sciences de la santé. Les demandes d’admission pour entamer la formation en physiothérapie à l’UQTR en 2024 pourront être soumises dès cet automne.

  • Rangée arrière (gauche à droite): Hughes Leblond, directeur du comité de programme des cycles supérieurs et directeur du département d’anatomie, UQTR Adel O. Dahmane, doyen des études, décanat des études, UQTR Maxime Lemieux-Laramée, agent de recherche, décanat des études, UQTR Rangée devant (gauche à droite): Joanie Trudel, agent de recherche, décanat des études, UQTR Dany H. Gagnon, directeur des programmes de physiothérapie, UdeM Bonnie Swaine, directrice, École de réadaptation, UdeM

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