Miriam Loulou est finaliste de l’UdeM du concours «Délie ta langue!»

Miriam Loulou, étudiante en médecine à l'Université de Montréal

Miriam Loulou, étudiante en médecine à l'Université de Montréal

Crédit : Amélie Philibert | Université de Montréal

En 5 secondes

Avec le proverbe «Qui aime bien châtie bien», l’étudiante en médecine Miriam Loulou représentera l’UdeM à la grande finale du concours d’éloquence le lundi 27 mars.

Le cinquième concours d’éloquence «Délie ta langue!» opposera des étudiantes et des étudiants de neuf universités du Québec et de deux universités de la francophonie canadienne le 27 mars dans l’auditorium de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

Idée originale de l’Université de Montréal, ce concours prend la forme de présentations orales professionnelles qui mettent en valeur des expressions françaises choisies, analysées et expliquées par les adversaires, qui doivent également les lier à un enjeu social.

Cette année, 12 candidates et candidats de l’UdeM ont été sélectionnés par un jury pour suivre une série de formations sur mesure en art oratoire: Miriam Loulou (médecine), Edmond Mimouni (criminologie), Jean-Christof Cloutier-Roy (anthropologie), Otilia Margineanu (neurosciences), Diane de Charry (études internationales), Alicia Truchon (médecine), Lyn Beylouni (sciences de la communication), Toscane Frézal (études internationales), Nathan Leclerc (science politique), Antoine Navarro-Gendron (droit), Karl-Ervin Jean-Pierre (communication et politique) et Basile Flammang-Rigot (science économique).

La personne retenue pour représenter l’UdeM à la grande finale est Miriam Loulou. Rencontre.

Quelle est l’expression que vous avez choisie et pourquoi?

J’ai choisi le proverbe Qui aime bien châtie bien. Depuis que je l’ai entendue la première fois, cette expression est restée en moi. J’ai toujours trouvé étrange l’idée de punir et d’aimer dans la même phrase. C’est une façon de penser qui me semble dangereuse, qui peut mener à des situations assez négatives.

L’enjeu de société que j’ai choisi est la violence conjugale. C’est un peu cette manière de penser, soit accepter d’associer l’amour à la violence et la punition, qui est sous-entendue dans la violence conjugale. C’est un message qui me tient vraiment à cœur. Et pour le reste du contenu de ma présentation, j’invite les gens à assister à la finale [rires]!

Pourquoi le concours vous intéressait-il?

À la base, je suis francophone, mais j’ai fait mes études collégiales en anglais. J’aimais beaucoup écrire en français avant d’aller au cégep, mais une immersion de deux ans m’a fait perdre un peu mes réflexes d’écriture. Je suis ensuite entrée dans un domaine assez scientifique – la médecine –, alors j’ai eu moins la chance de prendre la plume et ça me rendait triste de constater que je n’avais plus l’occasion de m’adonner à ce passe-temps.  

Quand j’ai entendu parler du concours, je me suis dit que ce serait vraiment un beau défi de me remettre dans un contexte d’écriture en français parce que c’était une activité que j’aimais tellement et que j’ai un peu perdue dans les dernières années.

Quelle a été votre réaction quand vous avez appris que vous étiez finaliste de l’UdeM?

J’étais vraiment surprise! Quand j’ai envoyé ma vidéo, je me suis dit qu’il y avait 11 personnes très talentueuses et qui étaient dans des domaines qui se prêtaient plus au concours: communication, science politique, etc. J’étais déjà contente d’être parmi les candidates et candidats retenus, d’avoir pu les côtoyer, mais je ne m’attendais pas à aller en finale. C’est un honneur et je suis vraiment heureuse de pouvoir partager mon propos.

Comment entrevoyez-vous la finale?

J’ai commencé à m’exercer et je vais le faire encore jusqu’au 27 mars. Je veux faire ma présentation comme il se doit. C’est un message qui est vraiment important pour moi, je veux donc le faire passer correctement. Écrire le texte m’aura demandé beaucoup de travail, mais je veux aussi mettre tous les efforts nécessaires pour livrer le message et faire en sorte que le texte ait l’effet que je pense qu’il peut avoir.

Aide-mémoire

  • Quoi: la finale du concours d’éloquence «Délie ta langue!»
  • Quand: le lundi 27 mars à 16 h
  • : l’auditorium de la Grande Bibliothèque de BAnQ, 475, boulevard De Maisonneuve Est, à Montréal
  • Il faut réserver sa place en personne ou en ligne (gratuit).